C'est lors d'un voyage au Pérou, qui fut une belle aventure, que nous avons décidé de visiter l'Inde (presque quatre ans s'écouleront).

Au sommet du Waynapicchu

Le guide Nagel sur l'Inde n'est plus édité depuis la fin du vingtième siècle...

Ce vénérable ouvrage dort dans ma bibliothèque depuis 1970, témoin de mon premier désir de visiter ce pays mythique (et mystique).

C'était l'époque hippie, le voyage des Beatles à Rishikesh (1968) pour apprendre la méditation avec le Maharishi Mahesh Yogi, René Barjavel venait d'écrire Les Chemins de Katmandou (1969), la musique atteignait des altitudes insondables, le Quartier Latin fleurait bon les parfums d’encens et les slogans parlaient alors de paix, d'amour et de liberté.

Les filets de la vie sociale et professionnelle, sans vraiment nous laisser le choix, nous ramènent à de plus "sérieuses" préoccupations. Oubliés la vallée du Gange, l’Himalaya et les temples de Khajurâho.

Les années passent...

Mais est-il seulement possible d'oublier un pays qui nous a donné tant de grands sages, de Bouddha à Osho en passant par Ramakrishna, Ramana Maharshi, Nisargadatta Maharaj, Gandhi et tant d'autres ?